L’église se nomme « St Pierre aux liens » en référence à la légende de St Pierre, qui, captif, fut délivré par des anges. Ses chaines sont conservées à Rome et se seraient réunies, sans aucune soudure et sans que la main humaine intervienne.
La construction de l’église a été faite au XVII siècle pour la 1ere partie et au XIXème siècle pour la 2ème.
L’église a une abside à l’allure d’une grosse tour ronde. L’appareil est fait de pierres taillées au marteau et non équarries à la laie.
Il n’y a pas de fenêtre axiale mais deux fenêtres latérales à linteau cintré. A l’intérieur la voûte est en « cul de four ». Elle est ornée d’une peinture figurant des remparts qui seraient ceux de Jérusalem. L’arc de triomphe est en plein cintre tassé.
La nef de 9,60m de long comprend deux travées, leur particularité est d’être couvertes de coupoles reposant sur des trompes.
En avant de la nef se trouve un vestibule surmonté d’un clocher carré et de part et d’autre deux réduits dont l’un permet d’accéder au clocher. Sur le côté de l’abside a été construite une petite sacristie dont la réfection fut adjugée à Guillaume Issaly, maçon.
Une importante réfection des façades et de la toiture a été entreprise en 2002, suivie d’une restauration intérieure ainsi que l’électricité et l’éclairage. Le maitre verrier Alain Creunier a créé un vitrail original représentant des feuilles de chêne sur fond bleu. Ce vitrail circulaire de 1,10m de diamètre égaye la façade principale sur laquelle les travaux de restauration ont décelé une ouverture occultée de longue date. (source :
https://www.paroissedecahors.fr/vie-paroissiale/les-paroisses/nos-eglises/article/st-pierre-lafeuille-st-pierre-aux-liens )