Au moyen âge Beauregard était fortifié.
De ce temps une église existait au hameau de Saint Jean de Fajoles, dédiée à Saint Jean Baptiste, mais qui a été détruite plus tard, lors des guerres de religion. Les derniers vestiges de cet édifice ont été enlevés depuis peu.
Une seconde église était bâtie dans le fort de Beauregard, dédié à Notre Dame de Lingue, avec chapelle de Saint Blaise, détruite également lors des mêmes guerres.
Près de cette dernière église se trouvait le campanile qui existe encore et qui fait corps avec la mairie actuelle.
Aujourd'hui, l'église est dédiée à Notre Dame de l'Assomption et est située en dehors du village (Source :
https://www.paroisselimogne.fr/beauregard).
Dans la nef un très beau bénitier accueille le croyant.
Ainsi qu’un joli banc orné des quatre évangélistes.
Remarquer le sol recouvert par endroit de dalles funéraires.
Sur la droite la chapelle est dédiée à la Vierge Marie et sur la gauche à Joseph.
Dans le chœur le visiteur remarquera le beau siège de présidence et surtout le tableau représentant le couronnement de la Vierge au ciel.
« Humble et recueillie, la Vierge, trônant sur un nuage, est couronnée par la Trinité composée de Dieu le Père à droite, du Christ à gauche et du Saint Esprit au centre. Située immédiatement après l’Assomption, la scène du Couronnement inaugure la vie éternelle de la Vierge.
L’attitude de la Vierge, tête inclinée et mains jointes, renforce le caractère solennel de la scène. Chaque personnage est représenté avec ses attributs ou des éléments qui le caractérisent. La croix que porte Jésus rappelle la Passion, subie pour le rachat des péchés de l’humanité. Le Saint Esprit, dont émane une lumière divine qui irradie la Vierge, est figuré sous la forme d’une colombe, et Dieu le Père tient dans sa main gauche un sceptre en forme de croix témoignant à la fois du sacrifice de son Fils et de sa toute-puissance. Enfin la lumière divine qui englobe la scène laisse place, dans un vaste cadre, au bleu pâle des Cieux, soulignant le caractère éternel de ce Couronnement.
L’artiste a accordé une grande importance aux couleurs ; il use d’une gamme de bleus pastels harmonieuse et douce pour le monde céleste et les vêtements, dont les drapés sont soulignés par des jeux d’ombres et laissent peu apparaître de carnation. La Vierge attire immédiatement notre regard. Deux principaux effets y contribuent. Elle apparaît tout d’abord en légère perspective, comme posée en avant de Dieu le Père et du Christ, ce que renforce la composition du tableau en pyramide renversée. La couleur de ses vêtements, un bleu plus lumineux que les bleus ternes du Père et de Jésus, contribue à cette mise en valeur. » (Source :
https://books.openedition.org/pumi/20577?lang=fr).