L'église paroissiale a été construite hors les murs, un peu au-dessus de la ville établie au bord du Lot. Une tour-porche, épaulée par des contreforts diagonaux s'élève à l'ouest, devant le portail, une formule qui n'est pas rare à la fin du 15e siècle et au début du 16e et dont l'église de Martel donne un autre exemple dans le Lot ; elle est flanquée au sud d'une tourelle d'escalier circulaire qui monte jusqu'au niveau du clocher. Le portail, orné de moulures et de sculptures, est constitué de deux portes jumelles placées sous un grand arc brisé encadré de deux pinacles.
Pour retrouver l'aspect de la nef avant les travaux du 19e siècle, il faut faire abstraction de l'abside polygonale ; à la place des collatéraux, des chapelles indépendantes étaient aménagées entre les contreforts, selon un plan caractéristique des églises gothiques méridionales. Nef et chapelles étaient voûtées d'ogives.
Le portail ouest présente un important décor de moulures, dont une épaisse torsade, et de pinacles dont les dais abritaient des statues disparues ; les rampants sont ornés de choux frisés. Les portes jumelles sont surmontées par des gables qui laissent la place entre eux à une Vierge à l'Enfant ; sur le gable de gauche, le fleuron terminal porte un Christ en croix au pied duquel sont placés la Vierge et saint Jean. Des culots des chapelles sont sculptés d'anges tenant des écus ou des phylactères ; deux armoires murales ont un encadrement à un décor flamboyant. Les chapiteaux les plus anciens sont à petites feuilles boursouflées (source :
http://www.patrimoine-lot.com/fiche.asp#SIT_704 ).
L’église contient un reliquaire dédié à sainte Germaine de Pibrac.