De l'église romane n'a été conservée qu'une travée barlongue surmonté d'une tour dont les parties supérieures d'origine ne sont pas connues ; une cage d'escalier de plan carré est accolée au sud, à laquelle donne accès une porte couverte en plein cintre. Cette travée n'était donc pas une croisée de transept, mais une travée qui précédait le chœur, placé à l'est, qui a disparu ainsi que la nef qui se développait vers l'ouest et rejoignait peut-être le château voisin. Cette travée d'avant chœur n'est pas couverte d'une coupole mais d'une voûte en berceau plein cintre qui retombent sur des arcs latéraux qui amaigrissent les murs. Les quatre arcs retombent sur des colonnes engagées sur dosserets.
L'aménagement de la route a imposé au 19e siècle d'agrandir l'église vers l'est, avec une nef, un transept dont la croisée est couverte en coupole, et un chevet plat de style néo-roman, comme la façade reconstruite à l'ouest. La tour a été armée de créneaux et surélevée d'un beffroi de deux niveaux (source :
http://www.patrimoine-lot.com/fiche.asp#SIT_6246).
La pièce maitresse du bâtiment est l’édicule positionné dans la chapelle baptismale. « La forme des bases prismatiques et la présence de roses et bâtons écotés, motifs sculptés apparus à Cahors vers 1480-1490, conduisent à proposer une datation de cet édicule à la fin du 15e ou début du 16e siècle. L'inscription en lettres gothiques ("Ibi moratur IHS" qui peut se traduire par "Ici demeure le Christ") permet de confirmer la fonction de tabernacle ou réserve eucharistique ; sans cela, il aurait pu s'agir d'une armoire à reliques ou d'un cénotaphe. L'emplacement d'origine du tabernacle n'est pas connu : il a été remonté dans la chapelle baptismale, probablement au 19e siècle, après avoir été doté de nouvelles portes et en partie restauré (au moins trois des cinq fleurs sur la couronne paraissent refaites) » (source :
http://www.patrimoine-lot.com/fiche.asp#SIT_5875).
A remarquer les dalles funéraires et le chemin de croix en terre cuite.