Comme semble l’indiquer la porte d’entrée et l’enfeu, cet édifice religieux daterait du XIIe-XIIIe siècle ; il présente une architecture composite, entre style roman et ogival. En effet, s’étendant sous la forme d’une croix latine, l’église connut de nombreux remaniements, notamment en 1854 avec la construction du clocher au milieu du transept. Le charme du monument est tout particulièrement renforcé grâce à la présence de six vitraux et d’une rosace, mis en place à quelques années d’intervalles. En 1880, l’église ne compte que deux vitraux dans le chœur, avant qu'en 1895, quatre autres vitraux et une rosace viennent valoriser l'édifice. Acquis chez Berses, peintre verrier à Toulouse, ils représentent respectivement Saint-François-de-Sales, Saint-Joseph, Sainte-Elisabeth et Saint-Jean-Baptiste. Un cinquième vitrail, représentant Saint-Pierre, faisait à l’origine partie de l’ensemble mais a été hélas cassé puis remplacé par une simple vitre.
Jadis, de nombreux pèlerins se pressaient à l’intérieur de l’église afin de pouvoir se recueillir auprès d’un de ses plus grands trésors : les reliques de Saint-Roch. Abritées par une chapelle au niveau du flanc sud de la nef, elles assuraient la renommée et la protection de la commune. Né vers 1350 sur les terres du Languedoc, Roch aurait – selon les récits bibliques – sauvé de nombreux malades de la peste par un simple signe de croix. Erigé en saint, il est considéré comme le protecteur des malades et aussi des animaux. (source :
https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-notre-dame-de-l-assomption-de-montamel )