Consacrée à Sainte Marie-Madeleine, elle est, à l’origine, très certainement la chapelle du château. Une porte de communication avec ce dernier est encore visible dans la tribune située au-dessus de l’entrée actuelle.
Construite en grande partie au XIIIème siècle, deux chapelles ont été rajoutées à la fin du XVème siècle : l’une dédiée au Saint Sacrement, l’autre à la Vierge.
Le clocher a été surélevé en 1839. Avant la révolution, il possédait 4 cloches, à cette époque 2 furent enlevées et converties en monnaie, les 2 autres furent cachées. Depuis le surélèvement du monument, 3 cloches rythment le temps et annoncent les cérémonies.
Les vitraux sont attribués à Victor Gesta, peintre-verrier français, fondateur de la manufacture de vitraux à Toulouse qui porte son nom.
Toujours à cette époque, Jean Calmont, député du Lot né au Sol Del Pech, donna le grand tableau du maitre-autel représentant Sainte Magdeleine au pied de la croix.
Lors de travaux d’entretien en janvier 1984, on découvrit fortuitement des fresques sous une couche de chaux et de badigeon (la couche de chaux pourrait remonter à une épidémie de peste). Elles furent mises à jour en 1987.
Ces fresques, peintes à deux époques, sont datées du XIVème et du XVème siècle.
Au-dessus de l’arc de la chapelle nord, on peut voir une Annonciation sous une imposante mise au tombeau. La richesse des vêtements de Joseph d’Arimathie et de Nicodème, ainsi que leurs proportions permettent un rapprochement avec la fresque de la mise au tombeau de Moissac (82).
De nombreuses autres scènes ont été identifiées : le Jugement Dernier, la Crucifixion, la Nativité, la Pietà, Sainte Véronique exposant son voile, la scène de martyre de Sainte Apolline d’Alexandrie, le ravissement de Sainte Marie-Madeleine et Saint Jacques le Majeur, le martyr de Gervais accompagné de son frère jumeau qui sera décapité, ainsi que Saint Martin à cheval qui partage son manteau avec un pauvre. (Source :
https://www.carlucet-lot.com/patrimoine_fr.html )
A noter qu’une tombe du cimetière qui entoure l’église a conservé la plaque émaillée en souvenir d’un poilu du village tombé lors de la première guerre mondiale (Philistin SEYRIGNAC, Mort pour la France le 14-12-1916 à Bordeaux, 33 - Gironde).