Le site ne figure pas sur les revues touristiques du Lot, aucun dépliant ne relate son passé glorieux, rares sont les livres qui mentionnent le Mas du Noyer. Seul René Laurentin, dans son encyclopédie des apparitions mariales, tient à retracer succinctement la renommée de l’endroit. Il est cependant probable que la statue vénérée, en ce jour de l’Assomption, aurait ses origines vers la fin du XIVe siècle.
« Un enfant de Cajarc, aveugle, se rendait, conduit par son père, à Notre-Dame de Quézac, demander sa guérison. En passant devant un énorme noyer, l’enfant retrouva subitement la vue et sa première vision, c’est la Vierge Marie elle-même au creux du noyer »…
Nous savons seulement qu’à la suite du miracle, il y eut l’édification d’une chapelle, au XVIIe siècle, puis la fondation d’une église paroissiale en 1803, par décision épiscopale. Des aménagements furent ajoutés en 1840. Une restauration plus récente fut accomplie en 1966, avec l’apport des peintures de la voûte de la nef réalisées par Michel Albert. Et le résultat pictural est surprenant. C’est-à-dire très réussi. « L’Apparition » et les différentes étapes de la vie de la Vierge y sont retracées : l’ensemble forme une communion de couleurs lumineuses qui donne une impression de paix, plus exactement un détachement calme et une soudaine illumination intérieure, en raison du thème de la Lumière, qui reste le plus beau fleuron de l’esprit marial du Mas de Noyer. (source :
https://actu.fr/occitanie/cahors_46042/notre-dame-du-mas-de-noyer_4114405.html )