Croix en fer forgé assez grande 3 m.
Elle comporte, outre la date 1816 et les lettres G C entrelacés, beaucoup d’éléments liés à la passion de Jésus.
En bas de la croix un clou qui semble avoir perdu son étoile à en juger par rapport aux deux autres clous du bras horizontal.
Vient ensuite un calice, très stylisé, surmonté d’une hostie. Ces éléments rappellent l’institution de l’eucharistie du jeudi-saint et peuvent aussi signifier le don total que fit Jésus de sa vie en son corps et en son sang.
Un cœur flamboyant avec sur l’arrière une flèche qui évoque le transpercement du cœur de Jésus et une lance avec à l’extrémité de sa hampe l’éponge imbibée de vinaigre que l’on présenta à Jésus.
La couronne d’épines entourée de quatre groupes de rayons lumineux se trouve à la croisée avec à gauche un croissant de lune symbole des ténèbres du vendredi-saint et à droite le soleil symbole de la Résurrection.
Aux extrémités du bras horizontal nous trouvons les clous avec chacun une étoile. L’étoile est source de lumière, symbole d’espérance, elle luit dans la nuit (de la mort).
En haut du bras vertical le titulus crucis avec les lettres INRI (Iesvs Nazarenvs, Rex Ivdæorvm : Jésus le Nazaréen, roi des Juifs).
Des fleurs de lys, symbole d’abandon à la volonté divine, sont disposées aux extrémités des bras.
Le socle est en pierres de taille ainsi que les deux marches.
Le monument a été déplacé contre le mur du cimetière autour des années 1980 pour libérer le centre de la place devant le prieuré.